L'AERB est engagée dans la gestion des déchets et la promotion du recyclage. Pour l'AERB, le recyclage des batteries au lithium et au sodium est d'une importance cruciale, notamment celles provenant des véhicules, des panneaux solaires, des ordinateurs ou des téléphones. Face aux gigafactories naissantes  au sein de la Vallée de la batterie en Hauts-de-France, celles des véhicules (voitures et vélos) et des panneaux solaires représentent des domaines clés au niveau national et en Europe.

1. Réduction de l'impact environnemental : La production de batteries au lithium et au sodium génère des déchets dangereux et a un impact environnemental significatif. Le recyclage de ces batteries permet de réduire cet impact en diminuant la quantité de déchets et les émissions de CO2 associées à la production de nouvelles batteries.

2. Sécurité des ressources : Les matériaux utilisés dans les batteries, comme le lithium et le cobalt, sont rares et leur extraction est souvent associée à des problèmes environnementaux et sociaux. En recyclant les batteries, on peut récupérer ces matériaux précieux et réduire la dépendance vis-à-vis des sources d'approvisionnement non durables ou politiquement instables.

3. Innovation et développement économique : Le développement de technologies de recyclage efficaces peut stimuler l'innovation et créer des emplois dans le secteur de la gestion des déchets. Cela peut également contribuer à renforcer la compétitivité de l'industrie européenne des batteries.

4. Conformité réglementaire : L'Union européenne a mis en place des réglementations strictes en matière de gestion des déchets, qui obligent les fabricants à prendre en charge le recyclage de leurs produits en fin de vie. Le recyclage efficace des batteries au lithium et au sodium est donc essentiel pour se conformer à ces réglementations et éviter des sanctions.

En résumé, pour l'AERB, le recyclage des batteries au lithium et au sodium des véhicules, panneaux solaires et autres appareils électroniques est essentiel pour réduire l'impact environnemental, assurer la sécurité des ressources, stimuler l'innovation et le développement économique, et se conformer aux réglementations en vigueur en France et dans l'Union européenne.

L'un des principaux enjeux pour la France, et en particulier pour la région des Hauts-de-France, est de développer la formation professionnelle dans le domaine du recyclage des batteries. Les raisons de cet enjeu sont multiples :

1. Développement économique local : La région des Hauts-de-France est en train de devenir un pôle majeur pour l'industrie des batteries en Europe, avec plusieurs gigafactories de production de batteries en cours de construction ou déjà opérationnelles. L'implantation d'une usine de recyclage au sein même de ces gigafactories créerait des emplois locaux et stimulerait le développement économique de la région.

2. Réduction de l'empreinte carbone : Le transport des batteries usagées vers des sites de recyclage distants génère des émissions de CO2. En implantant une usine de recyclage au sein même des gigafactories, on peut réduire ces émissions et contribuer ainsi à atteindre les objectifs climatiques de la France et de l'Union européenne.

3. Optimisation des coûts : Le recyclage des batteries au sein même des gigafactories permettrait de réduire les coûts associés au transport et au stockage des batteries usagées. Cela contribuerait également à réduire les coûts de production des nouvelles batteries, en récupérant et réutilisant les matériaux précieux contenus dans les batteries usagées.

4. Sécurité de l'approvisionnement : Le recyclage des batteries permet de récupérer des matériaux précieux comme le lithium et le cobalt, dont l'approvisionnement est souvent instable en raison de la dépendance vis-à-vis de pays tiers. En développant la capacité de recyclage au sein même des gigafactories, on peut réduire cette dépendance et contribuer à sécuriser l'approvisionnement en matériaux essentiels pour la production de nouvelles batteries.

Pour ces raisons, il est essentiel pour la France, et en particulier pour la région des Hauts-de-France, de développer la formation professionnelle dans le domaine du recyclage des batteries et d'encourager l'implantation d'usines de recyclage au sein même des gigafactories de production de batteries. Cela contribuerait non seulement à renforcer la compétitivité de l'industrie française des batteries, mais aussi à atteindre les objectifs environnementaux et climatiques de la France et de l'Union européenne.